VTT dans les Cévennes

Après de longues semaines d’attente, mon cadre est enfin là! Nous sommes début mai et j’ai tout juste une semaine pour mettre au point mon vélo avant de partir 8 jours dans les Cévennes avec une dizaine d’amis.



Samedi 12 mai.
ImageLe voyage est comme toujours trop long mais nous sommes enfin à Florac. Le montage et la mise aux cotes se sont très bien passés, à présent je n’ai qu’une seule envie, partir rouler et soulager mes jambes...  

Le rodage se fait sur un petit parcours de 15 km pour 660m+. Au point culminant, un menhir est planté là. Il domine Florac et le bord du Causse Méjan. Au retour, une erreur d’orientation m’entraîne sur une crête impraticable. Je reviens sur mes pas et rentre par la piste.Image

 

Dimanche 13 mai.
ImageCe matin, un voile gris a pris la place du beau ciel bleu qui nous a accueillis. La pluie devient menaçante et nous préférons changer notre programme du jour pour une étape plus courte.

L’entrée en matière pour le groupe se fait en longeant le Tarn. D’une difficulté quasi nulle, nous quittons ce chemin bucolique peu avant Ispagnac.
Une fois ce village traversé, nous prenons la direction du Col de Montmirat. ImageL’ascension se fait sur une large piste en Forêt Domaniale et se termine sur un plateau clairsemé d’énormes rochers. Nous arrivons au col et traversons une route très prisée des motards.  Après quelques passages alternants petites descentes et bons coups de cul durcis par le vent, nous retrouvons un vieil ami ! Le Menhir. Le GPS ne se trompe pas et nous nous engageons dans une superbe descente assez rapide en sous-bois entrecoupée de passages nettement plus techniques.L’issue débouche à Bédoues, face à son église atypique. Image
45 km 1200m+.

Je me remets en selle en fin de soirée pour un parcours emprunté peu avant par les marcheurs de notre groupe. Je retourne tout d’abord à Bédouès par le GR qui longe le Tarn avant de m’enfoncer dans une longue montée. La pente est peu prononcée et j’en profite pour tester mon cadre_titane en accélérant. Pour lui aucun problème ! Plus j’appuie, plus il répond et à ce petit jeu, c’est lui qui a le dernier mot !!!Image

Le retour se fait par une descente peu technique mais très physique en raison de sa forte pente et de son revêtement constitué principalement de petites pierres roulantes. Ça va vite, les enchaînements de lacets et virages aveugles se succèdent sur ce sentier étroit. La géométrie du cadre_titane est parfaite, le vélo est un jouet et j’en abuse. :o)
18 km, 600 m+

 


 

Lundi 14 mai.
ImageAujourd’hui, c’est un tout autre sport qui m’attend !!! Je garde mes deux p’tits garçons…
Il est 16h, la pluie nous a enfin quittés et le reste du groupe arrive. 2h plus tard, c’est avec Ludo que je pars rouler.
Nous quittons Florac pour aller sur le bord du Causse Méjan. Un premier single nous mène au lieudit le Gralhon. Ça monte déjà assez fort, mais ça passe bien. Je sens que mon partenaire du jour a de bonnes jambes…

Après une portion de bitume,  nous rattrapons un autre sentier qui mène au sommet. La pente sur la fin y est nettement plus prononcée et les pierres sont omniprésentes. Comme d’habitude, Ludo se faufile entre celles-ci alors que pour moi, les derniers mètres se font à pied. (Et oui, les enfants ça use :o) )
Nous voici sur les flancs du Causse Méjan.ImageUne grande étendue s’ouvre à nous, mais ce sera pour demain. Pour cette fin de soirée,  direction  « le Single » où le point de vue sur Ispagnac et les Gorges du Tarn est magnifique. Dommage, ça manque de ciel bleu.

Une fois le plein d’images fait, nous allons au point « 1000 » (alt), départ d’une longue descente assez facile et rapide avec de beaux points de vue sur l’autre versant des Gorges.
20 km, 660 m+

 


Mardi 16 mai 2007
Aujourd’hui deux parcours sont en ballottage. Une grande boucle sur le Mt Lozère ou l’étape de dimanche que nous n’avons pu faire à cause du mauvais temps. Cette seconde l’emportera.

Tous d’abord, il nous faut rejoindre le Causse Méjan. Pour ce faire, nous prenons  le même chemin que la veille. Au sommet, il ne fait pas plus de 10° et le vent est de la partie.

Sur le Causse, les premiers kilomètres sont un mélange de vieilles routes et de larges pistes. nous en profitons pour rouler grouper.
Nous enchaînons sur un petit sentier sinueux bordé par de vieux murets de pierres grises. Le sol y est très souple mais de nombreuses pavés y sont ancrés. Un minimum d’attention s’impose.

Arrivés au cœur du Causse, les choses se gâtent ! Un mur se dessine devant nous. La pente est énorme et de nombreux cailloux enrobent  sa surface. L’adhérence est très précaire et c’est les fesses sur le bec de selle que je gravis cette bosse.
La fin du parcours sur le Causse Méjan est une succession de vallons sans grande prétention mais qui, cumulés, usent le bonhomme. Beau terrain de jeu pour le vtt.

Image À présent, nous voici de nouveau sur les bords du Causse Mejan. Nous profitons du magnifique panorama sur les gorges du Tarn et St Enimie avant de nous jeter dans une nouvelle descente où nous enchaînons tout d’abord quelques lacets sur un chemin emmuré rendus imprévisibles par quelques arbres en travers et grosses pierres qu’il faut éviter.Image La suite est nettement plus technique avec un excellent enchaînement de lacets très fermés, marches, dalles, rupture de pente et grosses caillasses. -Quel pied !!!… Image

Nous arrivons à St Enimie  où une halte est la bien-venue. Le repas tombe directement au fond de l’estomac… Bizarre !!!

Un article de vtt mag sur le coin m’avait mis l’eau à la bouche avec une terrible descente, La Chaudasse! Je voulais m’y frotter mais peu de partants. Pour cause, elle impose une option avec 500 mètres de positif avant de se lancer dans l’inconnu.

Ouf, Christophe est de la partie ! L’ascension se fait par une longue piste sans difficulté.

Nous voici à « Boisset ». ImageLe début de la descente est marqué par deux arbres entre lesquels nous passons. Quelques dizaines de mètres plus bas, la partie plus praticable se dessine enfin devant nous. Bordé par le vide, c’est un sentier large d’une cinquantaine de centimètres dont la trace slalom entre de grosses pierres et grosses marches qui nous attendent. Autant dire que toutes erreurs y est fortement déconseillée. Image

Nous descendons cette Chaudasse  en y faisant de nombreux arrêts pour l’immortaliser et surtout parce qu’il n’est pas toujours possible de passer en vtt... Même la fin, le long du petit muret de pierres y est technique. Image Autant dire que cette descente porte  bien son nom, quel pied !!!
À présent, il nous faut rejoindre Quézac en longeant le Tarn et, si possible, rattraper le second groupe avant la dernière montée. Nous faisons cette partie du parcours à un rythme assez soutenu. Contrairement aux apparences, la quinzaine de kilomètres est assez usante du fait d’enchaînements de petits coups de culs bien « casses-pattes ». Le paysage est complètement différent de ceux que nous avons déjà vus aujourd’hui mais tout aussi beau.

Image Nous voici à Quezac, une partie du second groupe nous y attend au niveau du pont gothique  et c’est ensemble que nous gravissons les 500 derniers mètres de dénivelé du jour par une piste qui rejoint le « Tomple ».

La fatigue est là, je mange ma dernière barre de céréales et prends soin de bien faire tourner mes jambes, le cadre_titane s’occupe du reste :o). L’ultime descente se fait très rapidement. Ludo, Christophe et moi nous tirons une bonne bourre dans cette pente très raide où nous sommes parfois limites !!! La maniabilité du cadre_titane le rend très à l’aise dans ce type d’exercice. 65 km, 2500 m+

 


Mercredi 17 mai 2007
Nous quittons Florac pour Millau. Il fait toujours aussi gris et quelques averses viennent jouer les trouble-fêtes.
19h. Eric et moi partons rouler. Comme toujours, ça commence par grimper. C’est très raid et bourré de pierres. 22x32 obligatoire et parfois pieds à terre.
Nous enchaînons par une petite boucle sur le Causse noir sur lequel nous nous perdons. Quelle idée de partir avec une carte au 1/100000 ! Une fois notre chemin retrouvé, nous allons rejoindre les bords des Gorges de la Dourbie. Une vaste étendue de roche sculptée par le temps s’impose devant nous. Montpellier-le-Vieux n’est qu’à quelques encablures, c’est magnifique ! Nous profitons du paysage et rentrons par la route. Il est tard et la nuit nous guette.
29 km, 700 m+

 


Jeudi 18 mai 2007
Aujourd’hui, le temps est toujours aussi incertain pour aller sur le plateau du Larzac. À l’issue d’une belle grimpette, nous longeons un super passage le long d’une falaise avec vue sur Millau. La suite est une succession de chemins sur un plateau que je trouve très vite ennuyeux.
43km, 640 m+

 

Vendredi 19 mai 2007
Enfin le soleil !!! Il est un peu plus de 9h quand nous nous mettons en selle. L’étape d’aujourd’hui commence par une petite dizaine de km de bitume avant de rejoindre un large chemin très pentu. La chaleur est là et la sueur s’écoule enfin sur mon front. En arrière-plan, l’immense viaduc domine la vallée.
Image Nous quittons ce large chemin pour un sentier sinueux, tantôt en forêt, tantôt à flanc de montagne. Une vraie perle. Nous profitons des quelques portages pour contempler le viaduc. D’où nous sommes , la vue est imprenable.

Après ce sympathique passage, direction Ste-Eulalie-de-Cernon, petit village fortifié et lieu de bivouac. Pour s’y rendre, un des passages chauds est une descente recouverte de pierres glissantes. Les derniers mètres sont masqués par de l’herbe, je ne prends pas de risque et finis à pied. Quelques hectomètres plus loin, nous arrivons dans le petit bourg de ImageLa Bastide-Pradine où une nouvelle ascension nous attend. Un large chemin exigeant nous emmène dans un bois ou la trace s’estompe peu à peu. À présent, seul le GPS peut nous orienter et c’est en traversant un massif d’arbustes bien piquants que nous finissons cette montée... 

Après cette séance d’acuponcture, nous coupons à travers champs pour regagner un vrai chemin. Le GR est enfin là, nous le suivons pour rejoindre Ste Eulalie ou notre repas nous attend.
Image L’après-midi se passe sur le Larzac. Nous y faisons plusieurs haltes pour visiter La Cavalerie et la Maison du Larzac où nous dégustons une petite terrine de pâté et du jus de pomme local.

Le retour se fait par le GR 71 à flanc de montagne au-dessus de Creiss et Millau et se termine par une bonne descente autour de la Grotte du Renard.
73 km, 1685 m de dénivelé


Samedi 20 mai 2007
Eric et moi avons un petit créneau pour aller rouler en fin de matinée. Ce sera notre dernière sortie dans cette magnifique région. Nous décidons d’aller en voiture jusqu’à « La Roque Ste Marguerite ».

Image Une fois sur nos vtt, nous rejoignons le GR 62 par une petite route étroite et sinueuse. Le paysage y est magnifique. Les derniers hectomètres se font sur une large piste assez exigeante qui nous emmène vers « les Rochers de Roques Altes » où d’énormes ensembles rocheux se dressent devant nous. ImageUn paysage remarquable et une descente très technique clôturent notre semaine dans cette magnifique région.Image

Contrairement à mes craintes, je finis cette semaine sans aucune douleur ou fatigue du dos alors que j’ai plus de 300 km de pur vtt au compteur et 9000 m de dénivelé positif. Mon cadre_titane est un très beau jouet, maniable et terriblement efficace. Le sur-mesure un réel plus.

fdc

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