6 mai, Le Géant de Provence

Aujourd’hui, c’est le Mt Ventoux que j’ai prévu de gravir.

Je commence par 10 km de route pour rejoindre le col de Fontaube, (alt  635m) où randonneur et cyclo finissent de se restaurer. Je quitte l’enrobé pour un somptueux chemin. La pente est nettement plus importante et la surface y est irrégulière, jonchée de petites marches, pierres et ravines. Bref tout ce que j’aime et qui a tant fait défaut à la Buiscyclette.

Rapidement, je bascule sur une descente technique qui mène au point le plus bas de cette sortie (alt 400m). Etant seul et équipé d’un racing ralph light à l’arrière, (440gr) pas sérieux ça ! je fais très attention à soigner ma trajectoire et me faufile à travers cette succession de pierres. Génial !!!

A présent, me voilà au pied du mastodonte, reste plus qu’à le gravir !
Direction la station du Mt Serein 1000 mètres plus haut par les chemins. La pente est importante mais régulière. Sur le petit plateau, je jongle entre le 24, 28 et 32 l’arrière. Certains passages imposent un portage, souvent à cause d’éboulis de pierres.

Premier objectif atteint ! Je suis à la station de ski où je ne croise qu’une seule personne.  Je la traverse par la route qui m’emmènera au sommet. Très rapidement, une barrière en travers interdit l’accès au sommet. La neige encore présente sur le sommet y est pour beaucoup.

J’ai à présent mon objectif bien en vu et ça me motive. Je gravis les derniers lacets qui traversent ce désert de pierres grises et de neige en prenant le temps d’immortaliser ce lieu d’autant plus qu’il ne fait pas froid.

1912 m, le plus dure est fait, place à la descente !!!

Les 300 premiers mètres de dénivelé se perdent sur un champ de pierres typiques du ventoux. Il faut être très vigilant et ne pas aller trop vite au risque de se laisser emporter par la vitesse et ne pas pouvoir esquiver l’un des nombreux  pavés présents sur le chemin.

Plus loin, un long passage d’exception m’attend ! Large d’une cinquantaine de centimètres tout du long, ce sentier composé d’une quinzaine de lacets coupe une énorme pente. Je soigne ma descente pour ne pas tomber en contre bas et prend le temps de m’arrêter dans certains virage pour regarder d’où je viens et où je vais … ouah !!! Ce sentier est vraiment exceptionnel !!!

J’arrive quasi en bas, la suite et fin devrait se passer sans encombre mais une caillasse en à décidée autrement en venant percuter violemment mon disque arrière qui n’a pas tenu le choc. Bien voilé, je suis obligé de le démonter et finir sans frein arrière :o(

65 Km et 2168 m+