L’Ardèche, dernière préparation avant la Transvésubienne
Nous sommes mi-mai, au programme, une semaine de vtt en Ardèche entre potes qui sera l’ultime préparation avant la redoutable TransV.
Vélo utilisé, Mon cadre_titane en config' TransV dont voici les quelques modifs :
- Mon cintre plat Easton carbon 580mm devient un cintre relevé Specialized S- Work 630mm
- Suppression des Bars-Ends
- Mon pneu av Rocket ron tubetype 2.25 à 440gr devient un Purgatory 2.25 tubeless à 850gr.
- Mon pneu ar Python Tubeless ready 2.0 à 530gr devient un Cobra 2.25 tubeless Hardskin à 850gr.
J’ai longuement hésité pour mettre une Tige de selle télescopique mais l’utilisation unique et le coût prohibitif m’a fortement freiné.
Lundi 17 mai
Denis et moi quittons Le Mans en début de matinée. Un peu moins de 5 heures nous séparent de la gare de Nîmes. Arrivée sans encombre, nous déjeunons en terrasse ou il faisait déjà bon avant d'avaler 45 minutes de car pour rejoindre Alès et 20 minutes de Taxi pour rejoindre notre Gîte. Ca fait à peine 30 minutes que nous sommes arrivé que déjà, nous enjambons nos vtt pour aller faire le tour d’Alès.Tous les parcours que nous effectuerons durant cette semaine ont été tracés quelques semaines avant sur PC. De fait, nous avons pour seul guide notre GPS. Vous vous doutez bien que parfois nous débouchons dans des endroits imprévus ! Cette première sortie en aura été la meilleure illustration.
Après une petite dizaine de kms de route pour traverser la ville, nous retrouvons les chemins et déjà une bien belle pente se dessine.
Quelques km plus loin, premier imprévu ! Une énorme barrière grillagée matérialise l’entrée de gros travaux… Allez on contourne :o)
Ensuite, à la fin de la première longue ascension, en lieu et place du sentier, un hameau qui ne figurait pourtant pas sur la carte IGN. Discrètement, nous ferons un peu d’escalade de murets…
Pour finir, au point culminant de la sortie, plus de chemin...! Hors de question de faire demi-tour. C’est à pied, azimut à travers les arbres à la frontière entre portage et glissade que nous descendons pour rattraper notre trace et finir notre sortie.
30km, 800m+ et 3 bonnes heures.
Mardi 18 mai.Le reste du groupe qui a commencé ses vacances 5 jours plus tôt doit nous rejoindre vers midi. Nous en profitons pour faire une nouvelle petite sortie. Nous rejoignons le col d’Uglas où nous y faisons demi tour pour rentrer par un chemin en crêtes. ( Le GR44D Gr de pays du tour du pays de caleizon)
Tout commence par une grande piste montante avec de belles vues dégagées. Quand j’avais tracé ce parcours, J’imaginai tout du long une piste + ou - large où seule la pente pouvait être éxigeante. J'était loin d'imaginer ce qui allait nous attendre...
!!! Si votre trip est de rouler la tête dans le cintre, la suite n'est vraiment pas pour vous !!!
En effet, rapidement le tracé du GR quittait cette grande piste pour empreinter un sentier très étroit où la végétation nous 
rappellait qu'il était préférable de ne pas sortir de la trajectoire tandis que de très nombreux virages en aveugles nous réservaient de belles surprises.
Bref, du vrai VTT sauvage ou les chaussures ont été mises à rudes épreuves, parfois dans des passages vraiment chauds à passer mais le jeu en vallait la chandelle tellement la trace était unique et les points de vue sublimes !
Alors que nous avions déjà fait le plein de surprise, cerise sur le gateau, Planté là milieu de nul part, se présente face à nous une énorme dalle rocheuse "un lapia" qui nous a particulièrement intrigué.
Midi arrive, le groupe est déjà arrivé tandis que nous finissons avec un peu de retard ce parcours très chaotique.
Une fois les retrouvailles et le repas terminés, nous repartons pour une nouvelle sortie un peu plus calme avec un passage autour du Terril de Rochebelle.
Mercredi 19 mai.
Aujourd'hui, beau tracé en perspective au nord d’Alès. Ca fait trois jours que je roule avec un cintre relevé, je m’y suis super bien habitué. Le vélo est super joueur en descente. Les 6 cm de largeur et 2 cm en hauteur en plus apportent vraiment beaucoup. Malgré cela, je ne suis pas gêné par un cabrage excessif du Vélo. Nickel !
Contrairement à mes craintes, le poids des pneus n’est pas franchement handicapant. C’est même rassurant en descente mais finies les grosses accélérations en côtes.
Jeudi 19 mai.
Nous quittons Alès en début de matinée pour rejoindre Thines au fin fond de l’ardèche. Avant cela, petite escale par Finiels pour pique-niquer et faire un petit parcours vtt.
Dans ce petit patelin, tout est différent des trois jours précédents. Il y fait tellement froid que nous nous abrittons dans un refuge pour y manger et c'est couvert d'un Maillot long et d'un coupe vent nous partons en vtt. Les sentiers sont parfois de type alpages avec de beaux points de vues dégagés. Les quelques passages en zones boisés sont encore enneigés et de fait, l'eau des torrents est encore très froide...
Les derniers hectomètres pour atteindre le haut du Mt Lozère se font sur une surface spongieuse et désertique face à un vent froid et puissant . Au sommet la vue panoramique est vraiment superbe !
Nous quittons cet endroit hors norme via une large piste. C'est tellement vaste que l'on y perd tout repère
de vitesse et c'est seulement quand on veut s'arrêter que l'on réalise que la pente est belle et bien là!
Un peu plus bas, comme bouquet final, un cocktail de lacets, grosses pierres et forte pente laisse parler le pilotage. Rapide et technique, tout ce que l'on aime pour se tirer une bonne bourre, quel pied !!!
Ce périple terminé, nous repartons pour rejoindre notre nouveau logement à Thines. Après avoir suivi de toutes petites routes dans une vallée bien encaissée, nous arrivons enfin... Dans un cul de sac !
Quelques metres plus haut, un hameau perché sur la montagne, quelques maisons, une église et un ancien presbytère transformé en gîte. C'est bien là, on est arrivé au bout du monde !!!
Vendredi 20 mai,Nous profitons de la matinée pour nous détendre un peu et faire une petite sortie tranquille sur les hauteurs de Thines avant de reprendre la route pour Joyeuse.
(Perdu au centre de la photo de gauche, notre gîte...)
Samedi 21 et dimanche 22 LA VALSLOPETTE.
Après nous être installé dans nos mobilhomes ou nous avons passé une nuit très sportive sur un matelas aussi confortable qu’un trampoline, direction L’argentière pour le Départ de la Valslopette. Il s’agit d’une rando en ligne non chronométré sur deux jours avec un repas en milieu de parcours.
Première étape
Le terrain de jeu de cette journée comportait beaucoup de singles en sous bois et de belles pistes. Une dizaine de kilomètres après le départ, j'ai rencontré mon seul et unique problème technique de la semaine en perdant ma chaine en pleine descente. Heureusement, je m'en suis très vite aperçu et l'ai très rapidement retrouvé quelques dizaines de mètres plus haut. La cause fût le montage d'une chaine neuve avec une attache rapide qui avait déjà bien servie et donc suffisament de jeu pour s'ouvrir. J'étais un peu énervé parce qu'étant parti au milieu de paquet, je roulais fort depuis le départ pour remonter aux avants postes :o(
Dans l'ensemble, le parcours était vraiment sympa avec de belles ascensions. La plus importante nous faisait prendre 600 m+ via une belle piste qui offrait de beaux points de vues.
Qui dit longue ascension, dit longue descente à suivre. Sur un sol rapide, sinueux et très pierreux, les 500 mètres de D- de celle-ci furent particulièrement exigeants. C'est l'une des rares fois de la semaine ou j'ai souffert des poignés. Heureusement, le repas du midi était juste après. :o)
La fin du parcours fut nettement plus technique que le début avec certains passages de marches qu'il fallait parfaitement enrouler.
Seconde étape
Aujourd'hui, place à un sol minéral au milieu d'une végétation particulièrement aride.
Contrairement à la veille, c'est en première ligne que notre groupe prit le départ. Les 20 premiers kilomètres qui, hors mis un balisage perfectible ne présentaient pas de difficultées majeures, furent avalés à un rythme soutenu en campagnie de Jacques Devis. (Pour ceux que ne le connaisse pas, il fait parti des pionners du VTT en France. Respect Monsieur ! ).
Une fois le premier ravito passé, les "pistes roulantes" laissaient place à une succession de petites bosses sur des sentiers toujours aussi calcaire et pierreux. Difficile d'y trouver un rythme et rare furent les moments ou nous pouvions rester assis sur la selle…
A jouer avec le feu on se brûle...
Alors que je roulais encore à bon train pour rattraper l’un de mes amis que j'avais en point de mire, je crève et hurle de rage dans un champs de pierres !!! Forcément, à débouler comme une balle dans ce chantier alors que je testais une pression à 1.3 bars à l'arrière, la correctionnelle était quasi inévitable ! Crevaison d'autant plus vexante que le repas était seulement 2 km plus loin…
Une fois le repas avaler, nous repartons pour conclure cette valslopette et notre préparation pour la TransV. Sans être véritablemnt technique, cette seconde partie de parcours fut extrèmement physique et c'est lace les traits du visage biens tirés que nous passons quasi les premiers la ligne d'arrivée.
Passage d’un disque de 160 à 180mm à l’avant.
Remplacement de mes poignées mousse par des Oury. Un peu de confort en descente n’est pas négligeable.
Remplacement de mon Cobra que j’ai coupé au niveau de la tringle par un Crossmark 2.25 Tubeless.
Maintenant, place au gros morceau...
CR d'un Finisher à suivre très prochainement...
